
Vivre avec le cœur d’un porc génétiquement modifié. C’est désormais chose envisageable depuis qu’une équipe américaine de l’École de médecine du Maryland a réussi une opération de xénogreffe chez un patient, début janvier 2022, et décédé deux mois plus tard. Qualifiée de prouesse technologique, cette transplantation inter-espèce suscite bien des espoirs, dans un contexte de pénurie d’organes mais également une foule d’interrogations, éthiques notamment, au regard des limites qu’elle abolit.
Qu’elles soient biologiques, inter-espèces, morales, juridiques, économiques ou philosophiques, les xénogreffes bousculent un certain nombre de frontières, redessinant les contours du corps humain et des êtres vivants. Quelles sont-elles ? Quelles limites fixer à l’expansion du corps humain ? Un nouvel épisode du podcast BorderLine à écouter librement, sur votre plateforme préférée !
DIALOGUE avec Olivier Bastien, ancien directeur des prélèvements et des greffes d’organes et de tissus à l’Agence de la biomédecine et Jean-Michel Besnier, philosophe, ancien membre du Comité d’éthique du CNRS et du Comité d’éthique et de précaution de l’INRA et de l’IFREMER (Comepra), de 2002 à 2007.
DÉBAT avec le public
RÉACTION du grand témoin Fabien Milanovic, sociologue, responsable du Pôle Biotechnologies en Société à Sup’Biotech.
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