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Lumières sur le Quai - Interview Sylvain Sarrailh

Lumières sur le Quai 2018

Lumières sur le Quai 2018

Pleins feux sur la lumière

3 questions à... Sylvain Sarrailh, auteur-illustrateur de l'affiche Lumières sur le Quai 2018

Qui êtes-vous Sylvain Sarrailh ?

Après des études dans le cinéma d'animation à l'ETPA de Toulouse (école supérieure de photographie & game design), je suis devenu illustrateur professionnel, en me spécialisant dans le concept art. Je travaille pour les studios de jeux vidéo et de cinéma, je fais de la recherche visuelle pour définir les environnements, les couleurs et les designs d'univers fictif.
C'est un travail d'illustration et de croquis en début de projet, pour donner une direction précise aux nombreux autres artistes pendant la production.
L'année dernière, j'ai monté avec mon collègue Arnaud Mollé le studio de jeux vidéo, Umeshu Lovers, via lequel nous produisons notre premier projet nommé Forest of Liars.

Où trouvez-vous votre inspiration ?

Essentiellement dans la nature et l'architecture. La région toulousaine a un impact considérable sur mes choix de couleurs et les ambiances de mes illustrations.
Les voyages et les reportages sont également des grandes sources d'inspiration pour différentes idées. Dans tous les cas, j'essaie de prendre de la distance avec les univers fictifs que j'adore, afin de ne pas trop me faire influencer par d'autres artistes et chercher l'originalité dans tout ce qui nous entoure au quotidien.

C'est quoi le digital painting ?

C'est comme la peinture traditionnelle, mais en numérique. Je peins mes images sur Photoshop via une tablette écran avec un stylet. J'utilise de temps en temps des logiciels 3D et d'autres outils numériques pour tenter différentes approches artistiques. Dans tous les cas, les principes fondamentaux de l'illustration sont les mêmes en numérique qu'en traditionnel ; ça coûte juste un peu moins cher en papier et matériel de dessin. J'ai malgré tout encore quelques carnets de dessins, mais j'aurais du mal à me passer du confort du numérique grâce aux corrections qu'on peut facilement apporter à une image, sans risque d'abîmer quoi que ce soit.


//Pour aller plus loin : consulter le dossier de presse Lumières sur le Quai 2018